communiqué (npa 29)
La température reste élevée en ce début novembre, y compris la température sociale.
Macron et son gouvernement ne veulent pas contraindre les patrons à instaurer l’indexation des salaires sur les prix. (Echelle mobile des salaires et des revenus). Il n’est pas le président des riches pour rien.
C’est bien en faveur des grands patrons que Macron administre l’économie en les laissant libres d’engranger toujours plus de dividendes. Et si la « boucle salaires-prix » en cas d’indexation des salaires sur les prix apparaît comme une menace, c’est bien pour leurs profits…
Alors le bras de fer continue, pour obtenir le plus souvent une augmentation au moins équivalente à l’inflation : c’est le cas à Monique Rannou, à la Clinique Kerlic sur Kemper mais aussi à Bolloré d’Ergué-Gabéric, Tipiac à Fouesnant, et ailleurs dans bien d’autres entreprises comme dans les raffineries, Enedis, dans les services publics, etc…
Augmenter les salaires et tous les revenus est une question de survie, une question vitale.
Le Smic net à 1 800 euros, c’est le minimum pour vivre dignement aujourd’hui, pour se loger, se chauffer, se déplacer, se nourrir, se vêtir, se soigner.
Alors, oui, la lutte pour les salaires continue. Le 10 novembre, on sera plus chaud que le climat… si c’est possible !
Tous et toutes en grève et à la manifestation appelée par l’intersyndicale à 11 heures place de la résistance à Kemper, soutenue par le NPA Cornouaille.