caricatures espagne (el jueves)
Nous pouvons / Lui filer des baffes! (Iñigo Errejon n° 2 de Podemos)
Crise à Podemos
Le parti « anti-système se conduit « à l’ancienne ». Son leader Pablo Iglesias s’est payé une résidence avec piscine surveillée par une dizaine de « Gardes Civils ». Et tout ce monde se livre à de « fines manoeuvres ». Mais il y a aussi des divergences politiques!
Pablo Iglesias , le leader incontesté, qui est de la famille du fondateur du PSOE, maintient le lien avec toute la « gauche » et soutient le PSOE. Errejon (le carricaturé) , le numéro 2, lui est franche-ment « populiste » et se fiche pas mal des quelques pourcentages qu’apporte I’unité avec la gauche traditionnelle.
Avec la « grossse tête » qu’il a, il a tenté de prendre la direction à son pote Pablo Iglesias au congrès de Podemos de 2016 et a perdu. D’où la caricature ci-dessus. Mais il n’a pas abandonné ses ambitions et revient à la charge… avec Carmela maire de Madrid cette fois-ci.
Cela donne une mauvaise image…
Errejon, enfoiré! (Je voulais former ma propre équipe)
Les divergences politiques existent
Même si elles sont dures à percevoir!
L’axe de la gauche alternative au PSOE espagnol s’est déplacé. Au départ un tandem « Iglesias-Errejon » de Podemos d’un côté et Izquierda Unida (ex PCE mais pas que) et Equo (Ecolos) de l’autre, unis dans « Unidos Podemos » (Unis on peut) . Avec l’élection de la « sans étiquette » Carmena à la mairie de Madrid, changement. Amenée sur la scène par Iglesias, elle lui tourne désormais le dos!
Carmena apparait comme « la » leader de la gauche. Elle a suscité un énorme enthousiasme, du respect (juge indépendante) et a mis un peu d’ordre après le pillage par le PP.
Mais son « alter ego » a résulté être le populiste Errejon, dévoré d’ambition. Ils se sont partagé le terrain: à Carmena Madrid et à Errejon la région. Podemos et ses alliés? Ils n’oserons pas faire de liste dissidente! Leur vote est acquis, allons donc directement vers « le peuple ».
Et tout çà avec Vox qui monte qui monte!
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