cgt pontivy (le télégramme)
CGT. L’Union locale aussi active sur les réseaux sociaux que le terrain
Avec les réseaux sociaux, le syndicalisme aussi a changé. Pour la CGT, dont l’Union locale Pontivy/Loudéac distribuait des tracts devant Brocéliande, hier, les contacts directs sur le terrain ne sont pas passés de mode.
Au printemps dernier, les deux Unions locales (UL) CGT de Pontivy et Loudéac ont officielle- ment fusionné. Une première en France que cette fusion entre deux sections de départements différents.
« Le support papier reste indispensable »
« Aujourd’hui, le militantisme syndical a évolué, remarque Ronan Le Nézet. Pour toucher les plus jeunes, nous sommes présents sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) où certains n’hésitent pas à nous faire part de leurs conditions de travail. Mais le support papier et le contact avec le terrain restent indispensables pour réactiver la fibre de la solidarité. » Avant Loudéac, le collectif CGT avait organisé la même opération chez Josselin Porc Abattage, en juin, et une réunion à Ploërmel (56).
Bien-être au travail
« Dans le bassin Pontivy/Loudéac, conscientes que les métiers de l’agroalimentaire n’attirent pas, certaines entreprises ont réalisé des investissements matériels et humains pour améliorer le bien-être au travail (Mix Buffet à Guer ou Alot à Saint-Gérand) », reconnaît Yann Ollitrault, responsable cégétiste loudéacien. « À Brocéliande, racheté par Cooperl Arc Atlantique fin 2009, nous nous demandons quelle est la place des salariés ? Ou si les engagements, comme la valorisation du travail de chacun, pris par la Cooperl, un des leaders français de l’agro- alimentaire, sont respectés. Notre objectif : que les gens n’aillent plus à reculons au boulot », ajoute son collègue pontivyen.
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