Bro goz
Le Gwenn ha du (drapeau breton) serait « sinistre » (selon certains « jacobins ») et le Bro Goz alors?
Bro goz ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est l’hymne national de la Bretagne. Il est inspiré de l’hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères). L’hymne de Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow l’équivalent en cornique, reprend lui aussi l’air de l’hymne gallois. Enfin, on le retrouve aussi chez le peuple Khasi dans le nord-est de l’Inde.En ce jour de lutte contre les violences faites aux femmes, ce peuple vit un « matriarcat » très favorable aux filles.
Le Bro Goz ma Zadoù fût entonné par des otages du camp de Chateaubriant.
En septembre 1939, le Docteur Jacq participa à la restructuration clandestine au Huelgoat (An Uhelgoat) du Pcf, qui venait d’être interdit, par le gouvernement Daladier à la suite du pacte germano-soviétique. Déchu de son mandat municipal, il se vit privé par la mairie des bons d’essence nécessaires pour exercer son métier ! Il parcourut alors à pied ou à vélo le canton pour continuer à apporter les soins à ses malades. Il fut arrêté par les gendarmes du Huelgoat le 3 juillet 1941 puis conduit au camp d’internement de Châteaubriant.
Dans ce camp, Le Docteur Jacq dispensa durant sa captivité des cours de breton pour les autres otages du camp et mit en place une chorale bretonne. Chorale bretonne qui entonna le Bro Goz, en même temps que La Marseillaise et L’Internationale le 22 octobre 1941 lorsque 27 internés (parmi lesquels Pierre Guéguin et Guy Môquet) furent conduits au poteau d’exécution. Le 15 décembre 1941, le Docteur Jacq, fût fusillé par les soldats nazis.
- La reconnaissance tardive de la présence de militants trotskistes parmi les fusillés
Pendant longtemps, l’appartenance au courant trotskiste de Marc Bourhis fut occultée. En 1980, une polémique oppose un militant communiste, ancien interné de Châteaubriant, qui nie que Marc Bourrhis soit trotskiste, à Alain Krivine, dirigeant de la LCR. Pourtant, le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français de Maîtron et Pennetier établit clairement cette appartenance. Leurs auteurs démentirent publiquement l’ancien interné de Châteaubriant.
La polémique porte aussi sur Pierre Guéguin, présenté comme « communiste » par le PCF, mais qui avait rompu avec ce parti lors du Pacte germano-soviétique de 1939 et était devenu sympathisant trotskiste. Ce n’est qu’en 2003 que L’Humanité reconnaît les sympathies trotskistes de l’ancien maire de Concarneau.
Sources: http://an-uhelgoad.franceserv.com/6aout1944.htm et Wikipédia