Finistère, hôpitaux, le syndicat Sud tire la sonnette d’alarme (LT+OF)
Les rigueurs budgétaires imposées aux hôpitaux font craindre au syndicat Sud Santé des dégradations des conditions de travail des personnels.
Les RTT menacées « Le budget octroyé par l’ARS ne permet pas de financer le coût réel de fonctionnement de l’hôpital. Le déficit est évalué à 1,4 M€. La direction a l’intention de s’attaquer aux RTT en supprimant un à six jours de RTT. Il est question de supprimer un à deux postes par pôle d’activité. Seize postes pourraient disparaître », s’inquiète Patrice Houart, secrétaire de la section Sud à l’EPSM Gourmelen. Situations aussi très tendues au Chic à Quimper, dans les hôpitaux de Brest et Morlaix. Augmentation de l’activité sans augmentation des effectifs, regrou-pement de services, suppressions de postes, remplacements de personnel qui ne sont plus assurés par des contractuels, hausse du temps de travail, recul de l’âge de départ à la retraite… « Une politique dangereuse se met en place. On attaque le code du travail de salariés dont la profession est déjà extrêmement difficile », accuse Jean-Paul Sénéchal. Dénonçant un climat social tendu, les syndicalistes menacent de faire intervenir des huissiers « si le droit du travail n’est pas respecté ». Cathy Tymen 7 septembre 2013
Hôpitaux : Le syndicat Sud tire la sonnette d’alarme (OF)
Francis Landouar, Jean-Paul Sénéchal, Pascale Robardet et Patrice Houart du syndicat Sud dressent un bilan pessimiste des conditions de travail dans les hôpitaux finistériens.
Sud Santé affirme qu’il y a actuellement une certaine morosité dans les hôpitaux du département. « La situation risque de devenir grave pour les personnels hospitaliers », souligne le représentant syndical Jean-Paul Sénéchal.
Le CH de Cornouaille, le CHRU de Brest, le CH de Morlaix et l’hôpital psychiatrique Gourmelen, à Quimper, souffrent, d’après le syndicat, de restructurations au niveau de l’organisation du travail. Des réductions de poste amèneraient une surcharge d’activité chez les salariés du secteur. Le syndicat critique également le non-respect des 35 heures dans certains hôpitaux, notamment pour les contractuels.